
Sur le chemin de l’école, on parle, on joue, on rigole, on court, on pleure aussi.
Parfois, il pleut alors on se dépêche, on saute dans les flaques d’eau, on s’abrite sous les arbres.
Parfois il fait beau, alors on flâne, on traîne, on ramasse des cailloux, des marrons, des fleurs. On remplit nos poches qu’on videra sur le bureau de la maîtresse.
Parfois il y a du vent, alors on s’accroche à maman, on agrippe son doudou, on le regarde soufflé dans les branches.
Parfois on est en retard, alors on court et on arrive tout essoufflé devant la grille encore ouverte, car finalement, on été pas si en retard.
Parfois on croise des copains sur le chemin de l’école, on se fait des grands signes et on s’appelle tout fort.
Parfois il y a de l’orage dans nos têtes, alors on pleure, on crie, on refuse d’avancer… pour arriver tout sourire devant la maîtresse.
Souvent, on se raconte des histoires de copains ou de star wars et on discute de tout et de rien.
Puis, arrivés à l’école, on se fait un gros câlin et un bisou, ou un simple coucou si les copains nous regardent, et on part affronter la journée en espérant se revoir le soir, pour faire le trajet dans le sens opposé.

Mog.